< Scarlette Of The Meadows Of Plaine >

< Scarlette aime la souffrance. Enfin, elle aime plutôt souffrir. Oui, vous avez bien lu, elle n’aime pas faire souffrir les autres, mais elle aime souffrir, elle. Elle aime être saillir contre son grés, avoir mal et avoir des cicatrices. Malheureusement, les cow-boys font tous, à chaque fois, pour qu’elle n’en ait pas ! Scarlette n’est pas une jument qui a l’instinct maternelle. Elle a eu une demi-dizaine de poulain dans sa vie et les a tous abandonnés à la naissance. D’ailleurs, elle ne produit plus de lait depuis la dernière fois ! Elle déteste l’étalon qui décide de ne pas vous saillir juste parce qu’il ne vous aime pas. Elle déteste aussi les juments qui font la même chose ! En fait, ce qu’elle déteste par-dessus tout, c’est avoir une famille ! Scarlette ne se laisse pas faire. Elle se ferait une joie de vous mettre une raclé et de tachés sa robe se sang. Si elle trouve que vous êtes pas mal en combat, elle perdra la bataille exprès pour pouvoirs souffrir ou même mourir. >

< Scarlette est blanche avec des taches orangées : elle a des rayures sur les joues, une balzane sur la tête, des chaussette sur trois pattes et des rayures sur la troisième. Sur une de ses cuisses, elle a une flamme dessiné. Ses crins sont beige, fin, et elle les portes toujours long. Son museau est rose et ses yeux sont bleus clairs voir gris. Elle a des sabots gris beige et le bas de ses pattes est poilu. >

< Je me souviens encore de ces moments que je passais avec ma mère, où elle me bichonnait et me donnais pleins d’amour. Rien que d’y penser j’en ai la nausée !
Je suis née chez les cow-boys, très loin d’où je suis. C’est là qu’on m’a donnée l’affixe Of The Meadows Of Plaine. Quelques jours après ma naissance, on nous emmena dans un autre fort et mon père dut saillir une jument malgré le fait qu’il n’en ait aucune envie. Ma mère luis pardonna, mais mon père dut recommencer, encore, et encore. Il finit par aimer sa et il oublia ma mère. Lors de mes première chaleurs, il me sailli, mais à la naissance du petit, je l’abandonnai. Je fis pareille avec les quatre suivant. Pourquoi ? Je vais vous dire pourquoi. Lors de mes premiers mois après la sailli avec mon père, il vint vers moi et me dit, exactement, et ces paroles je ne les oublierais jamais :
- Ma fille. Certain font des enfants pour le plaisir. D’autre, comme moi, pour créer une population nouvelle plus belle que jamais. J’ai aimé ta mère, mais je me rends compte aujourd’hui, que ta mère n’est qu’une ordure. Mais toi, toi Scarlette Of The Meadows Of Plaine, tu es une vraie beauté qui doit contribuer aux générations futures. C’est pour ça que je t’ai sailli, et maintenant je te le dit : Avoir une famille, c’est bien. Ne pas en avoir … C’est mieux !

Voilà pourquoi je les ai tous abandonnés, un par un. Et à mes prochaines chaleurs, je ferais la même chose. Le pauvre, il va paraitre idiot à côtés des autres qui ont leur maman ! Mais pourquoi je m’apitoie sur son sort : avoir une famille, c’est bien. Ne pas en avoir … c’est mieux !
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